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le journal de la bandasse
28 juin 2014

22 Juin : Huaraz, étoile filante des Andes

Chose promise, chose due ! Après notre expérimentation du MAM, nous poursuivrons aujourd'hui une acclimatation bien plus studieuse. Sous les conseils appuyés des équipes familiales, nous passons en revue les différents sites consacrés au Mal Aigu des Montagnes. Découvertes merveilleuses de symptômes expérimentés la veille, et qui redonneront du lustre au défi physique ! Après quoi nous décidons de vite sortir pour reprendre l'air et avaler un exquis desayuno americano. Le hasard a ses heureuses coïncidences et en ce Dimanche ou nous décidâmes de rester à Huaraz, l'activité de la ville bâtait son plein ! Huaraz semble peu soucieuse de son apparence avec ses murs encore de briques et son air inachevé. Perchée à plus de 3000m, elle parait être l'otage d'un relief capricieux, veillée par des sentinelles de roc et de glace. Pourtant sous son soleil péruvien l'activité y est frénétique. Et que j'te trimballe des poules et que j'te trimballe des pastèques ! Les chiens errent au gré de l'animation des marchands et des vendeurs de pacotille ambulants. Les habits traditionnels rivalisent de couleurs chatoyantes qui défilent telles un carnaval polychrome. Ces costumes chamarrés sont portés par les autochtones aussi naturellement que les fringues des autres par Valentin! Étonnement le marché semble être l'affaire des plus âgés et en particulier des femmes. En effet s'emmêlent et se croisent des visages ridés et des peaux brunies ou tannées par ce soleil des hautes altitudes andines. Courbées et enveloppées dans de larges tissus multicolores, ces dames défilent lentement, portant avec abnégation ce qu'elles ont de plus précieux: des enfants savamment drapés dans des étoles ou les fraîches récoltes de la matinée. Les sourires sont rare et les traits stoïque comme si les visages de leurs ancêtres se superposaient aux leurs dans l'exécution d'un quotidien séculaire. Ébahis et enivrés par autant d'énergie, de couleurs vives, et de visages dépaysants, nous nous laissâmes entraîner dans le tohu bohut des rues envahies d'étals. Bref, on se croirait au mondial du bœuf à Lutèce ! Après ces exotiques pérégrinations nos pas nous ramenèrent sur la Plaza de armas, non moins active! S'y pressèrent étudiants et écoliers venus parader autour de la place, avant de tapisser les rues de pétales de fleurs assemblés en délicats motifs. Valentin s'adonna à la chasse au portrait de péruvien. Chasse difficile car le Péruvien est un animal timide et peu expressif, il faut donc s'armer de patiente pour parvenir à en attraper un (ps. Note du chasseur-photographe). Puis, dans le programme chargé de notre journée, sonna l'heure d'aller se restaurer. Notre instinct de survie ne nous trompa pas lorsque nous jetâmes notre dévolu sur le carbon dorado et ses généreuses portions de pollo frites. Dans la tradition valentin resta sobre et se contenta d'un menu avec entrée plat dessert, alors que Greg ou l'ours, se goinfra d'une plâtrée de saucisse, poulet, frite, riz, banane... Non ce n'était pas lourd et le plat s'intitulait Le Poulet du Pauvre! C'est une autre culture ! L'après-midi nous vit encore ménager nos petits organismes et vaquer à quelques occupations utiles: déclaration de vol (pour Gregoire, valentin prend soin de ses affaires), sieste (pour Gregoire, Valentin n'est jamais fatigué), ou encore coiffeur pour Grégoire (Valentin n'a pas besoin d'aller chez le coiffeur, il est beau au naturel!)! Ave Moi ! D'ailleurs les péruviens ne sont pas restés insensibles à mes charmes européens, et en cette fin de journée les autographes et les photos de fan s'enchaînent dans les rues de Huaraz! (Autre effet du MAM, les chevilles gonflent!) Fin de journée, tels des snipers, perchés sur la plus haute terrasse de l'hôtel, nous nous lançons dans la prise de clichés des sommets si photogéniques qui dominent Huaraz. (On notera le nous utilisé par valentin, assez risible dans la mesure ou mon appareil photo est en ce moment en vente sur leboncoin-Pérou !) Bon on ne vous cachera pas que cette journée fut écrite en plusieurs fois et le mélange stylistique et artistique qui unit ces phrases donne un aperçu assez bordélique! Demain nous ferons le tout en prose c'est promis !
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