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le journal de la bandasse
7 octobre 2013

Greg et Val en Patagonie

Jour 1

Départ pour "le monde du bout du monde"! 

La Patagonie raisonne comme un éternel appel à la liberté et à la découverte! 

C'est en survolant l'étroite langue de terre que l'on appelle communément le Chili, bordée par le tumultueux Pacifique à l'Ouest, et gardée par les Andes dressées comme autant de cathédrales minérales à l'Est, que nous avons découvert l'extrême Sud chilien! 

Aperçu envoûtant d'une terre hostile, balayée par les vents glacés, seigneurs des 50èmes hurlants. Steppe infinie, lambeaux figés de la cordillère des Andes plongeant dans des eaux cristallines, turquoises et aciers de lacs désordonnés. Eux mêmes éparpillés parmi les monts enneigés et la steppe ocre ces lacs sont l'unique reflet de la beauté australe ! 

Longtemps hypnotisés par cette sauvage beauté, la vue des eaux argentées du détroit de Magellan nous annonça une arrivée tant espérée. Nourris de récits d'aventuriers et de rêves givrés, deux membres de la bandasse portés par les promesses de leurs 20 ans, allaient toucher du doigt l'aventure majuscule aux confins du Sud. 

DSC_0012

A en croire ces dernières lignes, il semblerait que nous soyons devenu poètes et presque cap-horniers. Pour le repos de vos neurones, nous reviendrons à un style plus épuré. 

Punta Arenas: ville australe comme l'on peut s'y attendre. 130 000 habitants, australs, comme on peut s'y attendre. Des maisons australes comme on peut s'y attendre. Une atmosphère australe comme on peut s'y attendre. Une connerie australe comme on peut s'y attendre. ( Ça fait un peut deux fois austral..!) Et submergés par le nombre d'australiens, nous avons du détailler ce que cette attente voulait dire!

 Oh toi Punta Arenas qui borde le détroit de Magellan, plantée à la périphérie du monde! Contre vents et marrées, tu as gardé inviolée ta beauté natale. Aux nuages noirs et menaçants, tu réponds par l'innocence des couleurs vives de tes maisons. Autrefois abritant chasseurs de baleines, de phoques et de tous poils, tu es maintenant devenue étoile australe des voyageurs en quête d'aventure, escortés par la mémoire de l'immortel Magellan. 

Toi qui vit tes hommes voguer au secours du fougueux Sir Ernest Shakelton et de ses malheureux comparses. Toi dont l'élevage de moutons rappelle un faste et un âge d'or désormais révolus, tu sembles t'être retiré du monde et vivre hors du temps.

Oh toi étendue sablonneuse, refuge perdu dans l'hostilité naturelle environnante, tu nous reçois à ton tour.

DSC_0086

C'est chez Betty que nous fûmes accueilli. Chilienne affable au teint rougi et hâlé par le vent, c'est dans sa basse maison convertie en chambres d'hôtes chaleureuse que nous avons fait escale. Après une journée totalement dépaysante par la découverte d'un univers tant imaginé mais encore inconnu et conclue par un "international burger" (à prononcer avec l'accent grégorien), nous sommes aller trouver un repos mérité. Et bercés par le sifflement des vent et le martèlement de la pluie sur les toits en tôle de la ville, nous nous sommes endormis avec le ronronnement de la chaudière. 

Cette fois si plus de doute nous voilà  bien en Patagonie, c'est le début d'un rêve qui commence.  

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Bise chilienne, frisquette mais pas (encore) glacée!

 

 

 

 

 

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